9 Juillet: MACHU PICHU!!!
ça y est, le moment tant attendu est arrivé. Nous avons le choix entre monter en bus (30 minutes et départ à 5h30) ou à pieds (1h30 et départ à 4h30). Le retour à la centrale n'est prévu que pour 16h, ça nous fait donc encore une longue journée à marcher, j'opte donc pour le trajet en bus. Anderson et José font de même, les quatres autres iront à pied. A 4h je suis réveillée vu que Mary fait partie des marcheurs. A 4h30 je me lève, le petit déjeuner pour ceux qui montent en bus étant prévu à 4h50. Je suis à 4h55 devant le restaurant mais il n'y a personne. J'attends jusque 5h10 et je commence à me poser des questions. Je retourne à l'hôtel et je trouve Anderson et José qui finissent de s'apprêter. On repart tout trois vers le restaurant qui est enfin ouvert (nos cuistots utilisent un restaurant, il y a la cuisine officielle du resto et une autre pour le groupe).
Après le petit déjeuner nous allons chercher le bus et 30 minutes plus tard nous y voilà enfin. On a mis 4 journées entières pour y arriver, on s'y retrouve tous ensemble, nous sommes fatigués mais contents. Nous formons maintenant un groupe bien soudé et sommes contents d'être tous là.
Nous passons au contrôle des billets et faisons tamponner notre passeport avec le cachet du Machu Pichu (ce n'est pas obligatoire). Walter entame ensuite les explication dans la brume. L'atmosphère a quelque chose de magique. Par moment nous voyons plus, la brume semble se lever, pour mieux revenir plus tard. On est dans les nuages, dans la cité inca.
Il ne fera totalement clair qu'à la fin des explications. Après avoir écouté attentivement Walter et pris des photos, nous nous dirigeons, vers 9h, vers le Wayna Pichu (= montagne jeune en Quechua, machu pichu = vieille montagne) pour entreprendre son ascension. Seules 400 personnes, sur les 2500 environs qui se pressent chaque jour pour voir le Machu Pïchu, peuvent y aller chaque jour. A nouveau nous devons nous enregistrer. On nous annonce une montée d'1 heures environ, comportant plus de 1000 marches. Y en a marre de monter... mais c'est parti, j'attaque les marches. Quand finalement je rejoindrai mes camarades au sommet c'est une superbe vue sur le machu pichu et un accueil enthousiasme du groupe que je découvre. Nous prenons des tas de photos les uns des autres au sommet. Certains en profitent même pour faire une petite sieste.
Ensuite c'est la descente qui nous attends. Un partie des garçons poursuivent jusqu'au temple de la lune, ils en ont à nouveau pour 1h aller et 1h retour. Je redescends... et me fait à nouveau bouffer par les moustiques. Peu après midi je décide de quitter le machu pichu, j'aurais aimé continué à flâner là si j'avais été plus en forme mais là je suis ko et je pense en prime au 2h30 de marche qui m'attendent sur la voie ferrée l'après midi. Bien qu'il n'y ait que 30 minutes de bus, je m'endors.
Arrivée en bas, je me rends au restaurant qui est notre point de rendez vous. Je mange afin de reprendre des forces et de me reposer un peu. Le départ du groupe est prévu à 14h30, je décide d'anticiper mon propre départ de 30 minutes afin d'avoir un peu plus de temps. J'ai fait le mauvais choix de garder mes sandales, les cloches commencent à faire leur apparition et je sens les brûlures occasionnées par les frottements quand mon pied glisse dans la sandale sur ce terrain couvert de pierres.
A 16h40, contente, j'arrive à la station hydro-électrique, les autres ne m'ont pas rattrappée, je les attends donc... j'attendrai 1h avant qu'ils n'arrivent. Suite à un problème de compréhension certains ont cru que le rendez vous était à la sortie du Machu Pichu et on passé 1h à nous attendre là. Au moment où le groupe arrive, je suis déjà près du mini bus qui doit nous ramener, je pensais attendre à l'endroit où nous avons mangé à l'aller... mais les cuistots ont insisté pour que je les suive au minibus et mon espagnol déficient m'avait fait croire que les autres étaient là. Quand le guide arrive et m'annonce que tout le monde est à l'endroit où nous avions mangé la veille, il annonce aussi qu'ils vont venir d'ici 5 minutes... qui seront finalement 30 minutes. Ils boivent des bières et manifestement il y a un gros problème de communication, ils auraient compris que je dormais. Bref quand le groupe arrive j'en ai ras le bol.
Ce ras le bol passera bien vite, je suis contente d'être à nouveau avec tout le monde.
Nous nous mettons en route à passé 18h et on nous annonce 7h de trajet. Le début de la route est des plus chaotiques, nous faisons de la piste, nous roulons dans des cours d'eau. Le chauffeur klaxonne avant chaque tournant pour se signaler vu l'absence de visibilité et parfois l'impossibilité de croisement. Il fait chaud et humide, on respire un mélange de poussière venant de la piste de d'odeur de moteur. Je ne me sens pas bien sur cette portion.
Après environ 1h, Henri pense avoir entendu quelquechose tomber du toit (une partie des bagages se situent sur le toit), on s'arrête donc et tout ceux qui avaient des effets personnels sur le toit les rapatrient à l'intérieur. Devant Stéphan, Mary et moi, qui sommes au premier rang, seul endroit où on sait mettre des bagages, les sacs s'entassent. Nous poursuivrons la route les jambes tendues, allongées sur les sacs.
Une heure plus tard nous faisons une nouvelle halte, nous achetons de quoi grignoter. Je prends une glace, je me sentirai mieux après.
La suite du trajet voit le mini bus se transformer en dortoir. Un peu après 1h du matin nous arrivons à Urubamba où nous déposons Henri, c'est les premiers au revoirs. Plus d'1h plus tard nous voilà à Cuzco, tout le monde se dit au revoir, c'est le moment des embrassades.
Seul Anderson est sûr de passer encore la nuit suivante à Cuzco, nous convenons de nous retrouver le lendemain soir pour aller manger un bout et boire un verre.