Fin du voyage: Lima (19-20 juillet)

Publié le par Ange

Le 18 juillet au soir j'ai pris un bus de nuit pour me rendre d'Ayacucho à Lima. Cette fois nous en avions pour 9h pour 600km (mon record fut de 24h pour 600km pour aller de Cuzco à Ayacucho). J'ai choisi Cruz del sur, un peu plus chèr que la concurrence, mais aussi beaucoup plus confortable, de quoi passer une nuit correcte, ce qui n'est pas du luxe avec la fatigue que j'accumule.

A 7h, j'arrive à Lima, j'ai réservé la veille un lit en dortoir dans un hôtel pour backpackers du quartier Barranco. Il est convenu qu'ils m'envoient un taxi.

Une fois arrivée à l'hôtel, on m'annonce que le check in n'était qu'à 13h, je ne peux mettre mes bagages dans ma chambre. Je les laisse donc mes affaires dans le cagibi à bagages et après un petit tour sur internet je sors pour aller au rendez vous que j'ai avec Pepe à 9h. Pepe est un Liméen avec qui je suis en contact sur msn depuis quelques mois.

Nous passons une super journée tout les deux, commençant par la visite du centre de Lima et de sa plazza de armas. Ensuite nous visitons un monastère... et ses catacombes.




A midi nous allons chercher à manger à emporter et nous allons manger chez lui. Pour moi c'est papa rellena (genre de beignet de pomme de terre farci avec de la viande) et empenada. Pepe me fait écouter de la musique péruvienne et me donne un cd que j'apprécie.

L'après midi nous allons sur des marchés et puis dans un parc, j'ai envie de goûter tout ce que je ne connais pas encore.... et finalement, par le plus grand hasard, dans le parc, nous tombons sur un salon en plein air, du même genre que le salon valériane à Namur, un salon qui vise à promouvoir l'alimentation locale et bio. Nous nous régalons de tout ces aliments à déguster tout en riant de bon coeur.




Pepe me ramène pour 19h à Barranco... où j'ai un autre rendez-vous, avec Marco d'hospitality club cette fois. Après une bonne journée, j'enchaine sur une soirée tout aussi bonne. Nous allons boire un verre puis souper et à nouveau boire un verre (une tisane, tout ce que nous pouvons encore avaler après un repas trop copieux, en espérant que ça aide à digérer). Nous discutons jusqu'à 1h du matin et puis, épuisée, je rentre à l'hôtel pour ma dernière nuit péruvienne.

Le 20 je me réveille pas en forme du tout, mon système digestif décide d'en faire des siennes (est ce le trop de nourriture, le méga jus de papaie bu la veille et semble-t-il coupé à l'eau, la fatigue ou une combinaison de plusieurs facteurs?) et je me sens vraiment fatiguée. Je passe les quelques heures qu'il me reste à organiser mes bagages pour l'avion et à errer du côté de la place de Barranco. A 16h30 le taxi m'emmène à l'aéroport, mon vol est à 20h.

J'ai un peu peur que mes bagages ne soient trop lourds. Je pose d'abord mon sac à dos 75l sur la balance qui indique alors 7kg, pas de soucis jusque là... mais c'est l'autre sac qui m'inquiète. Une fois les deux sacs sur la balance, celle ci affiche 19kg, ouf ça passe (on a droit à 23kg). J'ai encore au moins 5kg en bagage à main, j'en ai acheté des choses!

Une fois passée au scanner je vais au free tax, je désire ramener une bouteille de pisco. Je ne suis malheureusement pas au courant d'une règle, on peut bel et bien monter dans l'avion avec ce que l'on a acheté dans un free tax mais en cas de transit en Europe, tout liquide acheté dans un free tax non européen doit être détruit ou remis en soute...

J'arrive à Paris le 21 vers 19h, j'essaie de me dépêcher pour avoir le thalys de 20h25 mais c'est trop juste, je dois donc attendre celui de 22h. Je me rends tant bien que mal jusqu'à un café, chargée d'environ 25kg de bagage, dont la plus grosse partie se trouve dans un immense sac à carreau, en plastique, que j'ai acheté sur un marché (on en voit parfois du même genre chez nous).

J'arrive à Bruxelles midi à 23h30. Ma marraine et mon oncle (que je tiens à vivement remercier pour leur aide dans la préparation (pour les vaccinations), le gardiennage de ma voiture et les trajets vers la gare) m'attendent à la gare. Ils m'y ont amené ma voiture et du pain avec tout ce qu'il faut pour mettre dessus. A minuit trente je franchis la porte de mon appartement, il ne me reste que quelques heures pour réinvestir les lieux et me reposer un peu avant de réattaquer le boulot....
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M
Joli récit de voyage au Pérou!
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L
Coucou, <br /> Ça a dû être un crève-cœur de devoir retourner à Paris. Tu comptes y retourner ? J’aimerai beaucoup me rendre au Pérou, c’est l’un de mes projets à réaliser cette année ou l’an prochain.
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F
Bonjour,<br /> Le Pérou est un pays ou il fait bon vivre avec des endroits sublimes. Deux raisons parmi tant d'autres pour lesquelles beaucoup souhaitent s'installer et vivre dans ce pays.
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P
bon, je suis celui que ange parle sûr, nous avons passé un bon soir ensamble, elle est très different d'autres femmes, pourtant plus interessant, bon jour amie.
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