8 juillet: Santa Teresa - Aguas Calientes (trek)

Publié le par Ange

Le 8 juillet le réveil est à 7h. Nous avons donc pû dormir 7h. Malgré la fatigue, le réveil me semble moins difficile, il ne fait pas trop froid et on se dit que c'est le dernier jour de marche avant le Machu Pichu.

Walter nous avait annoncé qu'on aurait pas de "Coca-tea" (nom utilisé durant le trek pour le maté de coca) au réveil cette fois car il faisait suffisement chaud mais suite aux réclamations de tout les membres du groupe nous y avons finalement droit.

Pour la matinée, on a le choix entre camion, bus ou marche... le groupe vote et c'est la marche qui l'emporte. On n'était que deux à vouloir garder nos forces pour le lendemain (si je me souviens bien c'était Anderson et moi). Le groupe traine à se préparer et finalement c'est après 9h qu'on se met en marche. Nous avons 2h30 de marche au matin et la même chose après midi.







Il fait torride fin de matinée et la marche se fait souvent en plein soleil, à nouveau dans la poussière. La chaleur et l'effort ça a jamais été mon truc... j'ai du mal. Au bout de deux bonnes heures nous arrivons au point de contrôle de la station hydro-électrique, on se sent de plus en plus près du but. Au point de contrôle, nous devons nous enregistrer.





Quelques minutes plus tard, nous sommes au restaurant dans lequel nous attendent nos cuisiniers, à la station hydro-électrique.

La grève nationale a commencé un jour plus tôt que ce qu'on ne m'avait annoncé. Il n'y a donc déjà plus de train le 8 juillet, or, la partie de notre équipement qui avait été porté au départ par des chevaux et ensuite acheminée par camion devait prendre place dans un train pour aguas calientes cette après midi. Deux problèmes sont donc à résoudre, celui des bagages et celui du retour du lendemain qui devait normalement se faire en train. Il n'est pas possible de repartir d'aguas calientes en bus. Les deux seuls moyens sont le train ou la marche sur la voie ferrée.

Etant donné que deux d'entre nous doivent prendre un avion pour Lima le 10 très tôt, nous devons être sûrs d'être arrivés à Cuzco à ce moment là. Attendre donc, le 9, un train incertain n'est pas envisageable. On opte donc pour un retour à pied à la station hydro-électrique et puis un retour en mini bus vers Cuzco. Pour ce qui est des bagages, vu qu'on revient le lendemain pour prendre le mini bus, on peut en laisser une partie, le reste on devra le porter. Ce n'est pas le poids qui me pose problème mais le fait que je n'ai pas prévu de sac adapté et que j'ai donc un sac plastique attaché à mon sac à dos, qui balance de gauche à droite, ce qui rend la marche moins aisée.





J'en ai marre de mes chaussures de marche, d'avoir les pieds enfermés au chaud et lourds. Depuis le matin je suis donc en sandale de marche. Pour la matinée c'était bien... mais pour marcher dans les cailloux de la voix de chemin de fer ça rend la marche mal aisée. Cepandant, la marche sur la voie est plaisante au départ, c'est à nouveau quelque chose d'assez rare. Quand c'est possible je marche sur les traverses en bois mais souvent elles sont recouvertes de cailloux. Le paysage est plaisant, il y a beaucoup d'arbres et nous longeons un cours d'eau. Les montagnes nous dominent toujours. En fin de parcours on passera dans deux tunnels. La grève nous permet de ne pas devoir nous préoccuper du passage des trains.







Au soir, enfin arrivés à Aguas Calientes nous prenons place dans notre hôtel. Les "Machu Pichu" poussés par les membres du groupe se font de plus en plus entendre. Nous prenons tous avec plaisirs une bonne douche chaude. Certains garçons se rasent, on les retrouve transformés.

Nous essayons d'aller sur internet mais c'est une catastrophe. En une heure je n'arriverai pas à lire un seul mail, la connection est bien trop lente. J'étais avec Stéphan et Anderson dans le cybercafé, on rale tout les 3. En prime c'est 3 fois plus chèr qu'à Cuzco.

Après le repas, nous allons tous boire une bière ensemble avant de filer dormir. Demain c'est le grand jour!


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A
Que des téméraires dans cette équipe !<br /> Courage, la fatigue doit se sentir quand même !
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